Georgeta Stoica
MCF, 20ème (anthropologie biologique, ethnologie, préhistoire) |
Mail :georgeta.stoica[at]univ-mayotte. fr |
Parcours : Docteure en anthropologie (2010), qualifiée à la fonction de Maîtres de conférences en anthropologie (2012, 2017), Visiting Lecturer à l’Université de Tallinn (Estonie) (2014, 2015), à l’Université de Pérouse (Italie) (2016) et à l’Université Babes-Bolyai de Cluj-Napoca (Roumanie) (2018), je suis actuellement MCF en anthropologie au CUFR de Mayotte où j’enseigne dans le cadre du Master MEEF. Mon parcours de recherche a commencé en 2002, au Département d’Anthropologie de l’Université de Pérouse, où j’ai participé aux travaux réalisés dans le cadre de deux axes de recherche du Département, l’un concernant le Patrimoine et les musées, et l’autre la Biodiversité et les sociétés. Dans les premières années, je me suis intéressée au patrimoine culturel, réalisant une étude parallèle de trois collections d’objets ethnographiques africains (Antinori, Binder et Miani). Plus tard, mon travail de thèse s’est rapporté au Delta du Danube, et il a contribué à la connaissance d’une communauté de pêcheurs et à la compréhension desdiscours, des résistances et desretombées que la création de la Réserve de la Biosphère du Delta du Danube, le développement du tourisme et l’introduction de l’interdiction de la pêche à l’esturgeon pour une période de dix ans (2006-2016) ont eues sur la société locale et particulièrement sur la communauté de pêcheurs. Mon travail de post-doctorat s’est inscrit dans la continuité de mes recherches sur les zones protégées et a porté sur la création de l’écomusée du Lac Trasimène. En 2014, grâce à une bourse postdoctorale Fernand Braudel (FMSH - IFER-Programme Actions Marie Curie Sklodowska), j’ai commencé un nouveau terrain de recherche dans le Sud-Ouest de Madagascar, dans les communautés de pêcheurs Vezo, en me focalisant sur la compréhension des transformations induites par la mise en place des aires marines protégées (AMP) et sur les représentations sociales de l’écosystème corallien à partir de dessins d’enfants. L’activité de recherche a permis de saisir les savoirs que les enfants ont sur l’écosystème corallien et de voir quel est le rapport qu’ils ont avec l’environnement marin mais aussi d’analyser l’acceptabilité des AMP par les communautés locales dans le contexte du développement durable. Plusieurs terrains de recherche portant sur les représentations des récifs coralliens ont été réalisés entre 2014 et 2016 dans l’océan Indien (Mayotte, ile de la Réunion) et en Nouvelle Calédonie. Actuellement, je travaille, dans une perspective interdisciplinaire et avec une méthodologie originale sur le socio-écosystème corallien en utilisant à la fois la recherche qualitative et quantitative. |
Axes de recherches :
Mots clés : représentations sociales, dessins d’enfants, récif corallien, ressources naturelles, aires marines protégées, musées et collectionnisme, représentation sociale des écosystèmes marins côtiers par les acteurs de terrain : application aux récifs coralliens (RESO-ECORAIL) |